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lundi 3 avril 2017

Conseil municipal du 7 mars 2017 à Louveciennes

Compte-rendu du Conseil municipal du 7 mars 2017 à Louveciennes


Les principaux points abordés au cours de ce Conseil ont été les suivants :

Approbation des comptes rendus


Dans le compte rendu du conseil du 26 septembre 2016, Philippe Chrétien a constaté une erreur de mise en page et à donc demandé que soit remise dans son contexte l’intervention de Stéphane Pihier par laquelle il constatait la suppression du virement du budget de fonctionnement au budget d’investissement de 300 000 euros ainsi que la réduction de 700 000 euros des dépenses imprévues votée dans le budget primitif ; opération montrant bien que l’augmentation des taux d’imposition de 12% générant un prélèvement de plus de 600 000 euros dans la poche des louveciennois, était comme il n’avait cessé de le répéter totalement injustifiée.

Philippe Chrétien a de plus exprimé le regret de n’avoir qu’au mois de mars le compte rendu du mois de septembre de l’année dernière. Regrets auquel monsieur Viard s’est contenté de répondre que « tout cela dépendait du temps à consacrer à ces comptes rendus avec l’important travail que donnait la communauté d’agglomération »

Rapport d’orientations budgétaires


Philippe chrétien a souligné la communication tendancieuse faite à partir de comparaisons pluri-annelles confondant le réalisé et les prévisions.

Il a d’autre part de nouveau regretté l’absence de remboursement anticipé des emprunts, alors même que les entrées de trésorerie le permettent. Il n’est pas admissible de se plaindre de l’absence de marge de manœuvre dans le budget de fonctionnement et de ne pas réduire la charge financière lorsqu’on en a l’opportunité.

Sur ce sujet Stéphane Pihier est également intervenu en considérant que ne pas rembourser de façon anticipée une partie de la dette en 2017 permettant de diminuer sensiblement le poids des charges financières constituait un acte de mauvaise gestion.

Au cours des 15 derniers mois le produit des ventes cumulées des terrains des Plains Champs, des tennis de Voisins et de l’Aqueduc se monte à près de 14 millions d’euros. Au regard du montant de la dette - 8,7 M€ - les marges de manœuvre existent à l’évidence.

Stéphane Pihier a ajouté : «Vous affirmez le contraire. Comment vous croire alors même que nous vous avons demandé à plusieurs reprises en 2016 à connaître la position de trésorerie de la commune. Notre dernière demande remonte au conseil municipal du14 décembre dernier. »

Cette absence de transparence, nous prive d’une information essentielle pour pouvoir nous exprimer valablement sur ce rapport d’orientation budgétaire et nous n’avons donc pas pris part au vote.

Plainte avec constitution de partie civile


André Vanhollebeke a considéré que cette délibération montrait qu’en matière d’urbanisme il y a vraiment « deux poids deux mesures ».

Lors d’un précédent conseil, nous avions demandé à monsieur Viard d’engager une action en justice contre le riverain du parc du château qui systématiquement durant 6 ans avait déposé des recours contre les permis de construire donnés par la commune sur les terrains de tennis de Voisins.

Le dernier de ces recours, en empêchant sa signature dans les délais, avait entraîné l’annulation de la dernière promesse de vente de ces terrains communaux au prix 3,8 millions d’euros, terrains dont la mairie vient de renégocier un prix de vente à 2,5 millions.

Monsieur Viard n’a pas voulu défendre les intérêts de la commune vis à vis de ce riverain qui, par ses actions en justice systématiques, a fait perdre à la collectivité 1,3 millions d’euros.

Par contre en ayant refusé toutes conciliations les 9 octobre et 6 novembre 2015, il poursuit en justice une personne de 86 ans aux revenus modestes qui fait partie des « vieux louveciennois », parce qu’elle a remplacé deux fenêtres en bois par deux fenêtres en PVC et lui demande « réparation des préjudices subis par la commune ».

Devant ce comportement choquant, nous avons voté contre cette délibération.

Décisions


A propos de la décision 2017 01 03 relative aux recours engagé par les associations « Racine » et « Patrimoine Environnement », Stéphane Pihier est revenu sur le sujet du projet de construction sur les terrains de l’aqueduc.

.Dans un article des nouvelles de Versailles, monsieur Viard affirme que l’Etat voulait construire 200 logements sur ce terrain. Stéphane Pihier a donc demandé à avoir communication de cette demande qui logiquement de la part de l’Etat ne peut se faire que par écrit.

Monsieur Viard répondu que cette demande avait été faite oralement par un représentant de la DDT devant témoins.

Cette réponse est étonnante car quand l’Etat formule une demande à une collectivité locale, il n’est pas courant que ce soit fait oralement par une personne non dûment habilitée. Se prévaloir, de la part de monsieur Viard, d’avoir résisté à une demande de l’Etat dans ces conditions paraît un peu exagéré !

.Stéphane Pihier a également noté que dans cet article monsieur Viard avait indiqué que ce terrain avec celui des Plains champs est l’un des derniers sur lequel la commune puisse faire construire des logements pour faire progresser le taux de logements sociaux. Stéphane Pihier s’est donc étonné que n’ait pas été cité un terrain tout à fait constructible sans modification de règlement d’urbanisme. Il s'agit du terrain Gaudet situé, entre la maison St joseph et le parc de la haute barre, à proximité du domicile de monsieur Viard.

Celui-ci a répondu que le terrain Gaudet fait bien partie des terrains susceptibles de recevoir des logements sociaux. Il a indiqué « je ne sais pas pourquoi ce terrain n’a pas été cité » (il est étonnant que la mention de ce terrain ait été oubliée aussi dans le tableau des projets de construction qui figurent dans le dernier Louveciennes - Echos).

Enfin Stéphane Pihier a soulevé le problème de circulation généré par ce projet et a demandé quelle réponse était donnée aux associations de riverains qui s’inquiètent à juste titre des futures conditions d’accès au village, à la gare et aux écoles, de cette partie de Louveciennes séparée par la Nationale 186.

La réponse à été « c’est une préoccupation importante », « il y a une étude qui a été demandée, nous avançons sur cette étude », « nous sommes à l’écoute des riverains », « il faut écouter mais on n’a pas beaucoup de solutions ».

Si il n’y a pas beaucoup de solutions pourquoi aggraver la situation en densifiant les programmes Aqueduc, Chemin du cœur volant, Vergers des Rougemonts ?

Questions diverses


André Vanhollebeke a fait remarquer à monsieur Viard que depuis plusieurs semaines le poste de police municipale était sur répondeur téléphonique et que malgré l’achat onéreux d’une voiture hybride supplémentaire on ne voyait plus la police circuler dans Louveciennes.

Il lui a rappelé que lors des élections municipales il avait affirmé que la sécurité de tous les louveciennois était pour lui une priorité et qu’il s’était même engagé à augmenter les effectifs de notre police.

La question a donc été sur les 6 policiers en poste en début de mandat combien en reste t il aujourd’hui ?

Monsieur Viard n’a pas répondu de façon chiffrée à cette question et pour cause : sur les 6 policiers en poste, 2 ont pris une retraite anticipée et 4 ont quitté Louveciennes par mutation.

Par contre il s’est livré à une critique sévère de sa police municipale après en avoir vanté les qualités dans Louveciennes Echos, accusant ses policiers de « ne pas répondre aux objectifs de sécurité qui sont les siens » et « d’être dans l’illégalité totale ».

Après avoir début 2015 dans une Lettre du Maire, informé les louveciennois, d’avoir « voté le recrutement d’un policier supplémentaire et réorganisé le fonctionnement de la police municipale en faveur d’une plus grande présence sur le terrain » car il refusait « le fatalisme et la passivité », monsieur Viard nous annonce aujourd’hui qu’il préfère « une police moins nombreuse » et bien sûr « efficace ».



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